Le séminaire a commencé dans le début de l’après midi du samedi 25 Avril 2015 au campus de Karhale malgré la forte pluie...
Sur ce, le modérateur a invité à tour de rôle les orateurs à prendre la parole pour présenter l’essentiel de leur travail.
Il a montré que dans les zones à risques élevés, notamment l’Afrique, les personnes les plus vulnérables sont les jeunes enfants et les femmes enceintes. La RDC et le Nigéria étant les pays les plus touchés dans le monde. Il a braqué les projecteurs sur la situation géographique de la RDC qui la prédispose à une transmission quasi-pérenne du paludisme. Dans sa conclusion, Willy a demandé à l’assemblée de ne pas rester oisif face a cette maladie qui constitue un problème de santé publique et un fardeau pour le monde entier en général, l’Afrique et la RD Congo en particulier.
Après l’intervention du professeur CHIMANUKA est venue la séance de questions-réponses qui a ouvert le débat. Les participants ont posés plusieurs questions mais quelques unes ont marqué l’intérêt de l’assemblée :
Gracien MISENGA a quant à lui posé la question sur la prise en charge des personnes vulnérables, en particulier les enfants et les femmes enceintes et a soulevé la question des échecs thérapeutiques dues à la contrefaçon des antipaludiques.
Christian IRENGE a à son tour attiré l’attention de l’assemblée sur les mécanismes de prévention du paludisme qui ne sont pas trop exigeants mais qui nécessitent juste une attention particulière de tout un chacun pour éviter, ou mieux, combattre cette maladie.
Abraham MUNGUAKONKWA et Guy MAHESHE ont lancé un débat sur l’activisme qui devrait caractériser les étudiants dans la lutte contre le paludisme en proposant des pistes de solution à court terme tout comme à long terme qui pourraient aider les étudiants à agir à leur niveau dans la lutte de ce fléau qui est la malaria.
Le Secrétaire général, Justin SAFARI a par la même occasion annoncé une campagne de sensibilisation contre la malaria que compte mener le CEP/UOB dans un futur proche et qui aura comme cible les populations rurales vulnérables environnant la ville de Bukavu.
C’est par un message sensibilisateur que le modérateur a clôturé le séminaire en remerciant les participants et en les invitant à relayer et à mettre en pratique la connaissance acquise pour combattre le paludisme et sauver de vies autour de soi.